lundi 26 novembre 2007

Orange


Orange
Originally uploaded by Perceval 7
Pourquoi sommes nous attirés par les couchers de soleil? La peur ancestrale de ne pas le revoir? Le tableau impressioniste multicolor qui s'offrent à nous?

dimanche 25 novembre 2007

In Front of...


In Front of...
Originally uploaded by Perceval 7
J'ai appris avec le temps qu'un même événement pouvait se voir de deux points de vue différents.   Un proche et un autre plus lointain.

samedi 24 novembre 2007

Culture


Culture
Originally uploaded by Perceval 7
L'universalité de la musique est un lieu commun qui unit en son sein les cultures du monde entier. Tellement ésotérique sur le papier elle devient limpide dans l'oreille grâce au talent du musicien.

vendredi 23 novembre 2007

Eclipse


Eclipse
Originally uploaded by Perceval's Quest
Parfois je me demande comment un petit objet à l'échelle de l'univers peut masquer la lumière du soleil... Un peu comme dans notre vie, lorsqu'une petite contrariété gâche un bon moment de bonheur.

jeudi 22 novembre 2007

Yellow Dream


Yellow Dream
Originally uploaded by Perceval's Quest
L'automne prépare le printemps. étrange affirmation mais tellement vraie. En accord avec la nature je prépare donc le printemps de ma vie. Je reconstruis un intérieur chaud au plus profond de mon âme pour m'y ressourcer l'hiver et repartir ensuite à la conquête de ma vie.

mercredi 21 novembre 2007

Jacques du Broeuck.


Jacques du Broeuck.
Originally uploaded by Perceval's Quest
J'avoue que je ne suis pas nationaliste mais ces trois couleurs me font frémir. Et oui, un peu sentimental, savoir que le pays de mon enfance pourrait disparaitre me met en colère. Mais bon, cela ne dépend pas de moi alors je subi avec humour.

lundi 1 octobre 2007

Solitude




Au travers de cette photo j'ai aussi vu la solitude de l'Etre pris entre les deux lignes parallèles du corps et de l'esprit. Cette dualité toute occidentale qui nous coupe en deux et nous empèche d'être (ré)uni. Et le brouillard est toute en nostalgie ouateuse.

samedi 22 septembre 2007

mercredi 19 septembre 2007

jeudi 6 septembre 2007

Pour toi

Pour tous ceux qui veulent s'excuser de ne pas être celui que l'autre attend, de ne pas dire ce que l'autre à envie d'entendre, de ne pas se montrer à l'autre tel que nous aimerions être, de ne pas être attentif, ne pas être à l'écoute, à ...

samedi 11 août 2007

Musiques en vacances

Quelques musiques qui nous ont accompagnées en voyage:





vendredi 6 juillet 2007

Musique



Tout ce que j'aime dans la musique: le live, la guitare sèche, l'harmonica et le charisme de l'artiste: matmatah

mercredi 23 mai 2007

Ombres et lumières




Une pièce sans livres est comme un corps sans âme
Ciceron

Une lumière sans ombres est comme une vie sans identité

Anémone

vendredi 18 mai 2007

Repos musical



Désolé, vieux jeu je suis, vieux jeu je reste.
Moi dans les moments de recherche c'est Cabrel et sa cabane du pêcheur qui m'adoucit les moeurs. Une chanson de Brassens reprise par Cabrel fera aussi l'affaire.



Ces chanteurs - compositeurs nous mettent dans tous nos états d'âme en associant notes et mots dans une architecture mentale souvent ennivrante.

mardi 15 mai 2007

Désordre



Le foutoir complet. Trop de livres, trop de confusion, trop de mots sur cette table de nuit. Une bonne vieille BD classique, un livre déjanté d'Amélie, un autre d'un auteur Japonais peu connu sauf dans les librairies de Kyoto et un mensuel sur les Mac...

Toutes les bonnes choses ont une fin

Je suis encore sous le charme d'une chanteuse et d'une chanson entendue il y 2 jours pour la première fois.
J'aime particulièrement la flute en arrière fond et le texte, quel texte...

Premier couplet:

Toutes les bonnes choses (ont une fin)

Honestly what will become of me
Honnêtement, qu'est-ce que je vais devenir
Don't like reality
Je n'aime pas la réalité
It's way too clear to me
C'est une manière trop évidente pour moi
But really life is daily
Mais la vie réelle est habitude
We are what we don't see
Nous sommes ce que nous ne voyons pas
Missed everything daydreaming
Tout est manqué en rêvant le jour



All Good Things lyrics

Honestly what will become of me
Don't like reality
It's way too clear to me
Nelly But really life is daily
We are what we don't see
Furtado Missed everything daydreaming

Refrain:
Flames to dust
Lovers to friends
Why do all good things come to an end
All Flames to dust
Lovers to friends
why do all good things come to an end
Good
Traveling I only stop at exits
Wondering if I'll stay
Things Young and restless
Living this way I stress less
I want to pull away when the dream dies
Come The pain sets in and I don't cry
I only feel gravity and I wonder why
To
Refrain:
Flames to dust
Lovers to friends
Why do all good things come to an end
An Flames to dust
Lovers to friends
why do all good things come to an end
End Come to an end
Come to an
Why do all good things come to an end
Songtexte Come to an end
Come to an
Why do all good things come to an
Songtext
Well the dogs were whistling a new tune barking at the new moon
Lyrics Hoping it would come soon so that they could die
Dogs were whistling a new tune barking at the new moon
Lyric Hoping it would come soon so that they could die

Refrain:
Flames to dust
Liedertexte Lovers to friends
Why do all good things come to an end
Liedertext Flames to dust
Lovers to friends
Why do all good things come to an end
Alle Come to an end
Come to an
Why do all good things come to an end
Nelly Come to an end
Come to an
Why do all good things come to an ...
Furtado
Well the dogs were barking at the new moon whistling a new tune
All Hoping it would come soon
Well the dogs were barking at the new moon whistling a new tune
Good Hoping it would come soon
So that they could die

* Texte von Nelly Furtado
* Fanseiten von Nelly Furtado
* Mitglieder die auch Nelly Furtado hören

jeudi 8 mars 2007

La journée internationale de la Femme






Une petite fleur pour toutes les femmes avec qui nous avons partagés un bout de nos vies: nos mères, nos épouses, nos ex-, nos soeurs, nos amies, ...

dimanche 4 mars 2007

Encore perdu



4-6 deuxièmes défaites en 2006... Mais papa, c'est quoi une défaite? Moi, je suis heureux, j'ai fait du sport... Oui mon fils mais les adultes ont une façon manichéenne de voir la vie: ou tu gagne ou tu perd... Mais c'est toi qui a raison fils, tu y as gagné et moi aussi... merci pour la leçon.

vendredi 2 mars 2007

ça y est


Enfin, le projet abouti... un site citoyen sur les problèmes environnementaux basé sur le concept d'agoravox. Quelques semaines de travail et le site "naturavox" est ouvert depuis hier. Quel boulot. Merci à Claire Ciangura et à Carlos Revelli pour nous avoir demandé de participer à cette aventure.
Je vous y attend nombreux pour lire les articles mais surtout pour en écrire. N'oublez pas que le principe de base c'est le journalisme citoyen. Nous croyons que tout citoyen doit pouvoir exprimer ces idées dans le respect de l'autre. Les médias traditionnels ont rôle incontournable à jouer dans l'information mais le citoyen lambda a lui aussi des idées et un point de vue à partager. Devenez redacteur sur agoravox ou naturavox.


samedi 24 février 2007

Anniversaire


Aujourd'hui anniversaire. Carambards, fruitella et toutes ces choses qui collent au palais. Cris d'enfants, parfois pleurs mais surtout de l'agitation. Soda pétillants et gateau au chocolat. Que de bonnes choses. Enfin cela ne se représente qu'une fois l'an.

vendredi 23 février 2007

Free Ingrid



5 ans déjà qu’Ingrid Betancourt la candidate écologiste à l’élection présidentielle colombienne a été enlevée. Elle est retenue captive par les FARC, un groupe communiste maoïste extrémiste (pléonasme) qui la prive de sa liberté pour médiatiser un combat d'arrière garde.




«Qu'est-ce qui vous a fait vous mobiliser pour la libération d'Ingrid Betancourt ?» demande Marc-Olivier Fogiel à Renaud.


«Je m'attendais à cette question parce que c'est systématiquement la question de quelques journalistes que je rencontre depuis quelques mois.


C'est une question déroutante. Il peut y avoir cinquante réponses différentes. Je vais prendre la plus simple.


Qu'est-ce qui a fait ? La même raison qui fait qu'Astrid combat aussi, voilà.


C'est parce que c'est sa soeur, parce que c'est aussi ma soeur, Ingrid Betancourt. C'est ma soeur en souffrance. Elle fait partie de cette entité mystérieuse et nombreuse qui s'appelle la race humaine. Quand un humain souffre, je souffre aussi, point final. Qu'on croie ou non à ma sincérité, j'en ai rien à foutre. C'est la vérité.»


DANS LA JUNGLE
(Pour Ingrid Bétancourt)

Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Entourée de ces dingues
Ces doux illuminés

Qui t’ont fait prisonnière
Otage précisément
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps

Eux qui voulaient jadis
La liberté, le droit
Crachent sur la justice
En s’en prenant à toi

Ils méprisent la vie
Et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils
La victoire est fanée

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec ces porte-flingues
Devenus tes geolliers

Qui te citent Staline
Ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine
Préfèrerais Rimbaud

Peut-être, comme moi
Les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara
Et porteurs de lumière

Mais leur lutte finale
Leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal
Et surtout les Dollars

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Je n’connais pas le nom
De tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison
Otages ici ou là

Anonymes, oubliés
Victimes de conflits
Où, de chaque côté
Sévit la barbarie

Des narco-trafiquants
D’un pouvoir corrompu
D’un indigne président
Vous payez le tribut

Alors, chantant pour toi
Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats
Contre un double ennemi

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec le vent qui cingle
Dans tes cheveux défaits

Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous
Est de rester vivante

Pour tous ceux que tu aimes
Et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes
Qui ne te briseront pas

Ton nom est synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime
De courage et d’amour

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

jeudi 15 février 2007

Valentine day


Hé ben, c'était Saint Valentin hier. Dans ce monde de fous tout dois être encadré, programmé, budgétisé même l'amour. C'est un peu comme les camemberts sous célophane stérilisés aux UV. Les sentiments lyophilisés que l'on réhydrate le 14 février au soir. Quel monde de dingue où le tout est au mercantilisme de bas étage. Faut vendre pour booster la croissance, et pour acheter il faut bosser comme des dingues. Et puis comme des moutons, on râle mais on suit le troupeau... Et ben moi cette année... j'ai acheté une bouteille de Cacharelle pour la miss. Et ben oui, je sais, je sais... bêêêê^Mais j'ai bien aimé son sourire ;-)

vendredi 9 février 2007

Retour aux sources




Je trouve enfin le temps de vous raconter mon week-end: génial. Nature, marche et bonne bouffe. Terminer la journée par une fatigue physique saine acquise au grand air, je n'ai encore rien trouvé de mieux pour atteindre la plénitude. Chacun son pétard, moi c'est le grand bol d'oxygène. Deux jours à remonter les rivières pour retrouver leurs sources... belle allégorie pour retraite méditative. Chemin au combien glissant, mais quelques chutes plus tard nous y étions tous arrivé... à la source. Les yeux plein d'image et les muscles courbaturés.

vendredi 2 février 2007

Bon week-end en prévision


Ce week-end je vais faire un trek en Ardenne avec quelques amis. Marche et méditation pour bien m'imprégner de la nature. Qui sait, peut être y aura t'il quelques belles photographies. En tout cas j'ai pris deux cartes mémoires et deux batteries. résultat dimanche soir. J'ai aussi préparé mon lecteur mp3 avec les morceaux suivants:












mercredi 31 janvier 2007

Photo Agrafe



La photographie est en train de me bouffer tous mes temps libres. Quel plaisir mais cela peut aussi devenir une obsession. Tirer la photo du jour, non pas encore celle là, allez encore une… Les visualiser sur ACDsee, parfois déçu parfois enchanté, recadrage, un peu de contraste allez hop sur Flickr. Mais bon sang, là encore une belle lumière, un peu de temps libre et zou, 20 photos de plus à re ACDsee, re recadrage… Et ensuite, une pour le groupe machin, une pour le blog en anglais, une pour hors contexte, une pour un mail à un(e) ami(e).
Comment saisir l’essence du sujet. Comment susciter l’émotion, capter la beauté, l’angle qui arrachera une larme au spectateur.
Au moins je sais une chose : j’ai encore énormément de travail avant d’y arriver… Allez je repars pour quelques dizaines de photos.

lundi 29 janvier 2007

Que d'eau


Quoi de plus jouissif qu’une bonne douche après le sport ? Oui, bon bien sur le petit câlin du soir mais bon avant il y a la pluie artificielle qui élimine les stigmates de l’effort. Quand on pense à l’eau que l’on a gaspillé en suant corps et âme pour ensuite encore salir de l’eau de ville c’est à vous dégoûter d’être écolo. Mais rassurez vous, je suis et je reste écolo. Mieux vaut polluer l’eau comme ça plutôt qu’en en buvant des litres mélangées au malt et aux bulles de chez Jupille pour de toute façon finir au caniveau avec elle. Prosit.

lundi 22 janvier 2007

Rencontres du week-end



Le temps me manque. Qui l'eut cru ? Alors, comment vous résumer ces deux rencontres du troisième type. Enfin d’un type en particulier. Samedi soir, au froid dans de très vieux murs de pierre j’ai interrompu ma méditation pour lire un SMS, et oui, tout se perd. Surprise, une blague ? Siméon Maurice voulait me rencontrer. Rire nerveux, sudation émotionnelle et toute la panoplie des réactions en chaîne que seule l’émotion peut suggérer au corps. Je me pince et trouve le courage de renvoyer un SMS pour confirmer que mon emploi du temps me laisse 1 heure dimanche matin. Je les lui donne avec plaisir et crainte.
Dimanche matin arrive. Le cœur aux lèvres, juste après avoir aidé un pote qui avait des problèmes de lessiveuse, je me mis en branle. Drôle de mot, j’en conviens. Direction le marché… L’aventure littéraire commença. Il me balada de poème en fabulations métaphysiques et je le ramenai dans le Mons du XIVe au XIXe. Du marché aux fleurs place Léopold à la rue des Capucins, ordre monastique implanté à Mons. Nous suivîmes le cours ancestral de la « Trouille », encore un drôle de nom, une rivière. Nous imaginions les roues à aubes, les ponts et les religieux portant la bure déambulant devant les troquets enivrés des pêcheurs… Il me parlait de Barthes, je lui contais De Broeucq…. Il me parlais de Rita, je lui parlais de Marcel Lefranck, le photographe surréaliste montois. Désolé, demain ou cette nuit je vous parlerai du reste de la conversation…
Avant de vous laisser, je vous raconte une amitié, une âme sensible. Sans vraiment la connaître, Panta Rhei m’a impressionné. Quelques lignes en Anglais échangées sur flickr. Une idée de blog en commun. Une connivence est née. On en reparle ? À plus tard.

vendredi 19 janvier 2007

Dure nuit, dure lutte

Fichue tempète. Une nuit foutue. Dormir sous les combles a ses désavantages... et le vent en est un. Enfin au moins le reveil fut facile puisque le sommeil n'était pas au rendez-vous. En tout pas au rendez-vous jusqu'a la dernière minute avant que le réveil ne sonne.
Et maintenant il faut tenir une journée au boulot. Réflechir à ne pas baîlllllllller devant les gens. Là, j'endure. Allez la routine, ça peut se faire les yeux fermés... dicter quelques dossiers sans surprises, laisser les courriers les plus difficiles pour demain matin. Boire du thé vert... merci la théine, depuis que j'ai banni la caféine, c'est elle qui a la grande responsabilité de mettre mes neurones en état de marche...
Bon allez, un peu de web... quoi de neuf, ouais, 5 commentaires sur flickr, nice shot... X5, merci les mecs. Ensuite unbrin de lecture sur les blogs amis, une comm chez fab, les autres plus tard, plus le temps... Ah oui, Siméon-Maurice. Et puis lire un peu les journeaux: Le Monde, Libé et enfin La Libre... Tiens un forum sur les favoris à conseiller: hop, je laisse deux messages: le premier pour Promotionner la Net citoyenneté: Wikipédia, Agoravox et Ekopédia... Et le dernier pour proposer aux lecteurs du journal le blog de l'année: Siméon-Maurice. Allez encore une capture d'écran et zou...



dimanche 14 janvier 2007

Dimanche matin: on rêve un peu, c'est gratuit.

Perceval, Doriano, Fabrice par Clément


La matinée a été splendide à Mons. Soleil, températures clémentes et un autre Clément photographe, le fils de Fabrice D. dont vous pouvez admirer deux prisex de vue. Le gamin est sur les traces de son papa.
Nous sommes là à trois à tailler une bavette entre "photographes" (les guillemets sont pour moi). Celui qui a osé franchir le cap de l'exposition et les deux autres, dont moi, qui en rêve sans s’y être risqué. Mais on se quitte avec une promesse de mettre sur pied quelque chose d’encore vague… un groupe de photographes, une expo, un rallye photo, des cours. Qui sait. A cœur vaillant, rien d’impossible.

Le rêve y est, c’est déjà ça de gagné.

BOOTS, par CLément D.

Pour les autres photographies de la rencontre clicquer ici

jeudi 11 janvier 2007

L'émotion


"On ne mesure pas la vie par l'air que l'on respire mais par les moments où l'émotion nous submerge"

Je ne sais pas qui en est l'auteur mais j'aurais aimé être celui là...

dimanche 7 janvier 2007

Le dix manches

J’aime ces dimanches dédiés au farniente et autre amabilité. Le farniente est une notion toute relative qui englobe en fait tout ce que l’on ne fait pas en semaine. Les torrents de nos vies nous emmènent à 100 à l’heure du lundi matin au vendredi soir. Le dimanche est alors un lac calme où se pratiquent les activités ludiques… Ce dimanche c’était donc dix manches. Vélo et photo suivis d’une chasse aux vieux bouquins. Résultats ? Quelques belles photographies des églises du coin et un bon vieux grimoire du XIXe. Ensuite Préparation du repas, les oreilles émerveillées par le son d’un vieux violoncelle. Repas agrémenté d’un rosé pétillant et tisane digestive aux herbes bio pour éliminer les excès. Bidouillage de photo pour flikr, juste pour le fun et l’apprivoisement de Paint Shop Pro. Lecture, Alberto Manguel et sa bibliothèque de nuit pour rêver d’un monde de livre, de lecteur et d’écrivain. Retour sur Simon-Marcel et petit bonjour aux amis, lecture de leurs blogs qui de semaine en semaine deviennent de vraies petites perles. Merci Fabrice, JPP, la pie, Didier-Sand, Khey, Micke, Patricia, FD, Vero cousin, Spike, … j’en oublie !!! Et puis une demi-heure de cello, maladroit comme je suis cela va me prendre trois vies pour tirer une note de ce truc, mais bon, si on ne faisait que ce qui est facile, nos vies seraient tristes et stagnantes. Et là, le meilleur : le cadeau. Deux peintures de la part de mes filles. Je suis béat.




samedi 6 janvier 2007

La famille s'agrandit

Il est là...



Deux ans qu'il est attendu et ce jour, il est arrivé de Bruxelles. Location pour limiter les frais et déjà le son de ses doux pleurs son familliers à nos oreilles...




Jespère qu'il ne prendra pas plus que moi la place qu'il occupe entre ses genoux...



Mais le violoncelle c'est beau...

Bois d'oeuvre



Je pense donc je… L’art primitif est une intrigue. Entre moquerie et sublimation des émotions. Les artistes initiaux des grottes, les peintres et les modeleurs d’os de renne, imaginaient-il qu’un jour ils seraient pris en exemple ? Avaient-ils ce besoin de laisser une oeuvre à la postérité ? Personne ne sait. Toujours est-il que maintenant ils sont connus et reconnus dans le monde de l’art. À titre posthume. Comme Van Gogh mort avant son heure de gloire. Le temps bonifierait-il l’œuvre artistique ? Ou alors peut-être permettrait-il aux esprits de s’habituer au génie trop précoce… La qualité d’une œuvre ne peut se reconnaître qu’après que le temps ait fait ses griffes sur elle. Les artistes reconnus de leur vivant ne sont pas ceux que l’Histoire de l’art retient, que du contraire.
Que d’émotion à la vue de cette petite statue d’art africain. Arrachée à un rectangle de bois exotique, elle enjolive un espace qui sans elle ne serait pas le même. Évoquant sans équivoque le penseur de Rodin, impossible de dire qui a influencé l’autre si influence il y a eu. Il n’est pas rare que deux peuples distants de plusieurs milliers de kilomètres évoluent technologiquement, religieusement et artistiquement en parallèle. Je choisis cette dernière solution : le hasard. Peu importe, le chef d’œuvre est là. Impossible de retracer le parcours émotionnel de l’artiste qui a abouti à elle. Je ne saurai jamais ce qui l’a poussé à transformer la forme naturelle initiale en ce bonhomme aux pensées perdues. Cela ne fera qu’augmenter mon émotion en rajoutant toute une panoplie de pensées et de réflexions sur l’origine de cette création. Enivrante recherche perdue d’avance.

vendredi 5 janvier 2007

Trop lent



Ce soir le débit ADSL est d'un lenteur qui me rappelle la vitesse de fonctionnement de mon cerveau le lendemain de fête ou le matin avant 10 heures au boulot. Il ne se rend pas compte ce monsieur Web que j'ai une vie à vivre et que je refuse de la perdre là devant cet écran à attendre qu'il me donne des nouvelles de mes amis et accessoirement du monde. Ce débit lent est inversément proportionnel à la vitesse d'écoulement de ma vie. Bigre je recommence et JPL va encore m'engueuler et je serai encore obligé de lui dire que s'il a plus en année il a aussi plus en sagesse. Ah enfin, ça avance, ADSL se reveille, je vais connaître la suite des aventures de Simon-Marcel. Il me fait rire celui là, comme-ci il allait pouvoir commenter les objets proposés par l'autre zigoto, le mosan implanté dans la cité du doudou, non mais... Enfin, pendant ce temps, le temps passe...

mercredi 3 janvier 2007

Un an de plus



Un livre de 1763 chiné sous le regard de la Collégiale Sainte Waudru et un fossile piégé depuis 300 millions d’années dans les sédiments remontés à la sueur de l’homme sur un terril que j’aimais arpenter au temps où il ne s’écoulait pas trop vite.

Le temps a toujours constitué une contrainte indomptable. Les divisions du temps en heures, en journées, en semaines créent autant d’entraves à ma liberté. Dès l’enfance, nous sommes conditionnés à vivre en fonction de cette division du temps qui passe. Conditionnés à presser le pas pour prendre le bus scolaire et ensuite à monter dans sa voiture au plus tard à telle heure après l’avoir déterminée, cette fichue heure fatidique, par un savant calcul de probabilité sur la durée du trajet en tenant compte des paramètres variables de la météo, du trafic et de l’éternel bouchon. Le temps et ses disciples ne servent qu’à nous exaspérer. Générateur d’angoisse, le temps et le besoin de possession matériel auquel il s’est intimement lié d’amitié nous gâchent la vie.
Et pourtant, il y a nécessairement des astuces pour l’immobiliser, pour l’amarrer au quai de la vie pour que nous fassions escale. Juste quelques heures… Et revoilà cette notion de période qui revient même quand je la chasse. Disons donc : juste un moment. Entité plus vague mais dont l’ondulation s’accorde bien avec le quai.
Qui sait ? Peut-être que ce vieux bouquin de 244 ans et ce fossile de 300 000 millions d’années ont-ils trouvé le moyen de ne plus se subordonner au dictat du ruissellement du temps. Ruissellement qui à la longue d’une vie devient une vraie inondation qui nous submerge.

mardi 2 janvier 2007

Des voeux originaux


J'aimerais vous faire partager les voeux que nous venons de recevoir d'une famille merveilleuse:

"La compagnie terre est heureuse d’annoncer à ses aimables passagers que notre voyage se poursuivra en 2007

Elle rappelle que, sur ce vol, ce sont les passagers qui sont chargés de commander et d’entretenir le vaisseau. A ce propos, la compagnie terre annonce qu’en cas de nouvelle augmentation de la température dans l’habitacle, elle se verra dans l’obligation de servir les apéritifs sans glaçon.

Ces pourquoi la compagnie terre encourage ses aimables passagers à éviter l’usage des énergies fossiles et à recourir autant que possible aux modes de déplacements, ainsi qu’aux sources d’énergie et de chaleur suivants : le sourire chaleureux, l’étreinte fiévreuse, le baiser torride, le vélo, le char à voile, le deltaplane, la pelle roulée, la poignée de main, les bonds de joie, le feu au cul, le feu de l’action, le feu de l’amour, le feu d’artifice, la patinette, la patin , le câlin, la caresse, la Kama sutra, le tapis volant, l’accolade fraternelle, la passion ardente et tout autre forme de chaleur humaine et de transport amoureux."

Après ça le silence pour méditer ... et puis la musique pour profiter: