mercredi 31 janvier 2007

Photo Agrafe



La photographie est en train de me bouffer tous mes temps libres. Quel plaisir mais cela peut aussi devenir une obsession. Tirer la photo du jour, non pas encore celle là, allez encore une… Les visualiser sur ACDsee, parfois déçu parfois enchanté, recadrage, un peu de contraste allez hop sur Flickr. Mais bon sang, là encore une belle lumière, un peu de temps libre et zou, 20 photos de plus à re ACDsee, re recadrage… Et ensuite, une pour le groupe machin, une pour le blog en anglais, une pour hors contexte, une pour un mail à un(e) ami(e).
Comment saisir l’essence du sujet. Comment susciter l’émotion, capter la beauté, l’angle qui arrachera une larme au spectateur.
Au moins je sais une chose : j’ai encore énormément de travail avant d’y arriver… Allez je repars pour quelques dizaines de photos.

lundi 29 janvier 2007

Que d'eau


Quoi de plus jouissif qu’une bonne douche après le sport ? Oui, bon bien sur le petit câlin du soir mais bon avant il y a la pluie artificielle qui élimine les stigmates de l’effort. Quand on pense à l’eau que l’on a gaspillé en suant corps et âme pour ensuite encore salir de l’eau de ville c’est à vous dégoûter d’être écolo. Mais rassurez vous, je suis et je reste écolo. Mieux vaut polluer l’eau comme ça plutôt qu’en en buvant des litres mélangées au malt et aux bulles de chez Jupille pour de toute façon finir au caniveau avec elle. Prosit.

lundi 22 janvier 2007

Rencontres du week-end



Le temps me manque. Qui l'eut cru ? Alors, comment vous résumer ces deux rencontres du troisième type. Enfin d’un type en particulier. Samedi soir, au froid dans de très vieux murs de pierre j’ai interrompu ma méditation pour lire un SMS, et oui, tout se perd. Surprise, une blague ? Siméon Maurice voulait me rencontrer. Rire nerveux, sudation émotionnelle et toute la panoplie des réactions en chaîne que seule l’émotion peut suggérer au corps. Je me pince et trouve le courage de renvoyer un SMS pour confirmer que mon emploi du temps me laisse 1 heure dimanche matin. Je les lui donne avec plaisir et crainte.
Dimanche matin arrive. Le cœur aux lèvres, juste après avoir aidé un pote qui avait des problèmes de lessiveuse, je me mis en branle. Drôle de mot, j’en conviens. Direction le marché… L’aventure littéraire commença. Il me balada de poème en fabulations métaphysiques et je le ramenai dans le Mons du XIVe au XIXe. Du marché aux fleurs place Léopold à la rue des Capucins, ordre monastique implanté à Mons. Nous suivîmes le cours ancestral de la « Trouille », encore un drôle de nom, une rivière. Nous imaginions les roues à aubes, les ponts et les religieux portant la bure déambulant devant les troquets enivrés des pêcheurs… Il me parlait de Barthes, je lui contais De Broeucq…. Il me parlais de Rita, je lui parlais de Marcel Lefranck, le photographe surréaliste montois. Désolé, demain ou cette nuit je vous parlerai du reste de la conversation…
Avant de vous laisser, je vous raconte une amitié, une âme sensible. Sans vraiment la connaître, Panta Rhei m’a impressionné. Quelques lignes en Anglais échangées sur flickr. Une idée de blog en commun. Une connivence est née. On en reparle ? À plus tard.

vendredi 19 janvier 2007

Dure nuit, dure lutte

Fichue tempète. Une nuit foutue. Dormir sous les combles a ses désavantages... et le vent en est un. Enfin au moins le reveil fut facile puisque le sommeil n'était pas au rendez-vous. En tout pas au rendez-vous jusqu'a la dernière minute avant que le réveil ne sonne.
Et maintenant il faut tenir une journée au boulot. Réflechir à ne pas baîlllllllller devant les gens. Là, j'endure. Allez la routine, ça peut se faire les yeux fermés... dicter quelques dossiers sans surprises, laisser les courriers les plus difficiles pour demain matin. Boire du thé vert... merci la théine, depuis que j'ai banni la caféine, c'est elle qui a la grande responsabilité de mettre mes neurones en état de marche...
Bon allez, un peu de web... quoi de neuf, ouais, 5 commentaires sur flickr, nice shot... X5, merci les mecs. Ensuite unbrin de lecture sur les blogs amis, une comm chez fab, les autres plus tard, plus le temps... Ah oui, Siméon-Maurice. Et puis lire un peu les journeaux: Le Monde, Libé et enfin La Libre... Tiens un forum sur les favoris à conseiller: hop, je laisse deux messages: le premier pour Promotionner la Net citoyenneté: Wikipédia, Agoravox et Ekopédia... Et le dernier pour proposer aux lecteurs du journal le blog de l'année: Siméon-Maurice. Allez encore une capture d'écran et zou...



dimanche 14 janvier 2007

Dimanche matin: on rêve un peu, c'est gratuit.

Perceval, Doriano, Fabrice par Clément


La matinée a été splendide à Mons. Soleil, températures clémentes et un autre Clément photographe, le fils de Fabrice D. dont vous pouvez admirer deux prisex de vue. Le gamin est sur les traces de son papa.
Nous sommes là à trois à tailler une bavette entre "photographes" (les guillemets sont pour moi). Celui qui a osé franchir le cap de l'exposition et les deux autres, dont moi, qui en rêve sans s’y être risqué. Mais on se quitte avec une promesse de mettre sur pied quelque chose d’encore vague… un groupe de photographes, une expo, un rallye photo, des cours. Qui sait. A cœur vaillant, rien d’impossible.

Le rêve y est, c’est déjà ça de gagné.

BOOTS, par CLément D.

Pour les autres photographies de la rencontre clicquer ici

jeudi 11 janvier 2007

L'émotion


"On ne mesure pas la vie par l'air que l'on respire mais par les moments où l'émotion nous submerge"

Je ne sais pas qui en est l'auteur mais j'aurais aimé être celui là...

dimanche 7 janvier 2007

Le dix manches

J’aime ces dimanches dédiés au farniente et autre amabilité. Le farniente est une notion toute relative qui englobe en fait tout ce que l’on ne fait pas en semaine. Les torrents de nos vies nous emmènent à 100 à l’heure du lundi matin au vendredi soir. Le dimanche est alors un lac calme où se pratiquent les activités ludiques… Ce dimanche c’était donc dix manches. Vélo et photo suivis d’une chasse aux vieux bouquins. Résultats ? Quelques belles photographies des églises du coin et un bon vieux grimoire du XIXe. Ensuite Préparation du repas, les oreilles émerveillées par le son d’un vieux violoncelle. Repas agrémenté d’un rosé pétillant et tisane digestive aux herbes bio pour éliminer les excès. Bidouillage de photo pour flikr, juste pour le fun et l’apprivoisement de Paint Shop Pro. Lecture, Alberto Manguel et sa bibliothèque de nuit pour rêver d’un monde de livre, de lecteur et d’écrivain. Retour sur Simon-Marcel et petit bonjour aux amis, lecture de leurs blogs qui de semaine en semaine deviennent de vraies petites perles. Merci Fabrice, JPP, la pie, Didier-Sand, Khey, Micke, Patricia, FD, Vero cousin, Spike, … j’en oublie !!! Et puis une demi-heure de cello, maladroit comme je suis cela va me prendre trois vies pour tirer une note de ce truc, mais bon, si on ne faisait que ce qui est facile, nos vies seraient tristes et stagnantes. Et là, le meilleur : le cadeau. Deux peintures de la part de mes filles. Je suis béat.




samedi 6 janvier 2007

La famille s'agrandit

Il est là...



Deux ans qu'il est attendu et ce jour, il est arrivé de Bruxelles. Location pour limiter les frais et déjà le son de ses doux pleurs son familliers à nos oreilles...




Jespère qu'il ne prendra pas plus que moi la place qu'il occupe entre ses genoux...



Mais le violoncelle c'est beau...

Bois d'oeuvre



Je pense donc je… L’art primitif est une intrigue. Entre moquerie et sublimation des émotions. Les artistes initiaux des grottes, les peintres et les modeleurs d’os de renne, imaginaient-il qu’un jour ils seraient pris en exemple ? Avaient-ils ce besoin de laisser une oeuvre à la postérité ? Personne ne sait. Toujours est-il que maintenant ils sont connus et reconnus dans le monde de l’art. À titre posthume. Comme Van Gogh mort avant son heure de gloire. Le temps bonifierait-il l’œuvre artistique ? Ou alors peut-être permettrait-il aux esprits de s’habituer au génie trop précoce… La qualité d’une œuvre ne peut se reconnaître qu’après que le temps ait fait ses griffes sur elle. Les artistes reconnus de leur vivant ne sont pas ceux que l’Histoire de l’art retient, que du contraire.
Que d’émotion à la vue de cette petite statue d’art africain. Arrachée à un rectangle de bois exotique, elle enjolive un espace qui sans elle ne serait pas le même. Évoquant sans équivoque le penseur de Rodin, impossible de dire qui a influencé l’autre si influence il y a eu. Il n’est pas rare que deux peuples distants de plusieurs milliers de kilomètres évoluent technologiquement, religieusement et artistiquement en parallèle. Je choisis cette dernière solution : le hasard. Peu importe, le chef d’œuvre est là. Impossible de retracer le parcours émotionnel de l’artiste qui a abouti à elle. Je ne saurai jamais ce qui l’a poussé à transformer la forme naturelle initiale en ce bonhomme aux pensées perdues. Cela ne fera qu’augmenter mon émotion en rajoutant toute une panoplie de pensées et de réflexions sur l’origine de cette création. Enivrante recherche perdue d’avance.

vendredi 5 janvier 2007

Trop lent



Ce soir le débit ADSL est d'un lenteur qui me rappelle la vitesse de fonctionnement de mon cerveau le lendemain de fête ou le matin avant 10 heures au boulot. Il ne se rend pas compte ce monsieur Web que j'ai une vie à vivre et que je refuse de la perdre là devant cet écran à attendre qu'il me donne des nouvelles de mes amis et accessoirement du monde. Ce débit lent est inversément proportionnel à la vitesse d'écoulement de ma vie. Bigre je recommence et JPL va encore m'engueuler et je serai encore obligé de lui dire que s'il a plus en année il a aussi plus en sagesse. Ah enfin, ça avance, ADSL se reveille, je vais connaître la suite des aventures de Simon-Marcel. Il me fait rire celui là, comme-ci il allait pouvoir commenter les objets proposés par l'autre zigoto, le mosan implanté dans la cité du doudou, non mais... Enfin, pendant ce temps, le temps passe...

mercredi 3 janvier 2007

Un an de plus



Un livre de 1763 chiné sous le regard de la Collégiale Sainte Waudru et un fossile piégé depuis 300 millions d’années dans les sédiments remontés à la sueur de l’homme sur un terril que j’aimais arpenter au temps où il ne s’écoulait pas trop vite.

Le temps a toujours constitué une contrainte indomptable. Les divisions du temps en heures, en journées, en semaines créent autant d’entraves à ma liberté. Dès l’enfance, nous sommes conditionnés à vivre en fonction de cette division du temps qui passe. Conditionnés à presser le pas pour prendre le bus scolaire et ensuite à monter dans sa voiture au plus tard à telle heure après l’avoir déterminée, cette fichue heure fatidique, par un savant calcul de probabilité sur la durée du trajet en tenant compte des paramètres variables de la météo, du trafic et de l’éternel bouchon. Le temps et ses disciples ne servent qu’à nous exaspérer. Générateur d’angoisse, le temps et le besoin de possession matériel auquel il s’est intimement lié d’amitié nous gâchent la vie.
Et pourtant, il y a nécessairement des astuces pour l’immobiliser, pour l’amarrer au quai de la vie pour que nous fassions escale. Juste quelques heures… Et revoilà cette notion de période qui revient même quand je la chasse. Disons donc : juste un moment. Entité plus vague mais dont l’ondulation s’accorde bien avec le quai.
Qui sait ? Peut-être que ce vieux bouquin de 244 ans et ce fossile de 300 000 millions d’années ont-ils trouvé le moyen de ne plus se subordonner au dictat du ruissellement du temps. Ruissellement qui à la longue d’une vie devient une vraie inondation qui nous submerge.

mardi 2 janvier 2007

Des voeux originaux


J'aimerais vous faire partager les voeux que nous venons de recevoir d'une famille merveilleuse:

"La compagnie terre est heureuse d’annoncer à ses aimables passagers que notre voyage se poursuivra en 2007

Elle rappelle que, sur ce vol, ce sont les passagers qui sont chargés de commander et d’entretenir le vaisseau. A ce propos, la compagnie terre annonce qu’en cas de nouvelle augmentation de la température dans l’habitacle, elle se verra dans l’obligation de servir les apéritifs sans glaçon.

Ces pourquoi la compagnie terre encourage ses aimables passagers à éviter l’usage des énergies fossiles et à recourir autant que possible aux modes de déplacements, ainsi qu’aux sources d’énergie et de chaleur suivants : le sourire chaleureux, l’étreinte fiévreuse, le baiser torride, le vélo, le char à voile, le deltaplane, la pelle roulée, la poignée de main, les bonds de joie, le feu au cul, le feu de l’action, le feu de l’amour, le feu d’artifice, la patinette, la patin , le câlin, la caresse, la Kama sutra, le tapis volant, l’accolade fraternelle, la passion ardente et tout autre forme de chaleur humaine et de transport amoureux."

Après ça le silence pour méditer ... et puis la musique pour profiter: