lundi 22 janvier 2007

Rencontres du week-end



Le temps me manque. Qui l'eut cru ? Alors, comment vous résumer ces deux rencontres du troisième type. Enfin d’un type en particulier. Samedi soir, au froid dans de très vieux murs de pierre j’ai interrompu ma méditation pour lire un SMS, et oui, tout se perd. Surprise, une blague ? Siméon Maurice voulait me rencontrer. Rire nerveux, sudation émotionnelle et toute la panoplie des réactions en chaîne que seule l’émotion peut suggérer au corps. Je me pince et trouve le courage de renvoyer un SMS pour confirmer que mon emploi du temps me laisse 1 heure dimanche matin. Je les lui donne avec plaisir et crainte.
Dimanche matin arrive. Le cœur aux lèvres, juste après avoir aidé un pote qui avait des problèmes de lessiveuse, je me mis en branle. Drôle de mot, j’en conviens. Direction le marché… L’aventure littéraire commença. Il me balada de poème en fabulations métaphysiques et je le ramenai dans le Mons du XIVe au XIXe. Du marché aux fleurs place Léopold à la rue des Capucins, ordre monastique implanté à Mons. Nous suivîmes le cours ancestral de la « Trouille », encore un drôle de nom, une rivière. Nous imaginions les roues à aubes, les ponts et les religieux portant la bure déambulant devant les troquets enivrés des pêcheurs… Il me parlait de Barthes, je lui contais De Broeucq…. Il me parlais de Rita, je lui parlais de Marcel Lefranck, le photographe surréaliste montois. Désolé, demain ou cette nuit je vous parlerai du reste de la conversation…
Avant de vous laisser, je vous raconte une amitié, une âme sensible. Sans vraiment la connaître, Panta Rhei m’a impressionné. Quelques lignes en Anglais échangées sur flickr. Une idée de blog en commun. Une connivence est née. On en reparle ? À plus tard.